Les meilleurs voiliers d’occasions avec place de port à Marseille

Depuis longtemps, chaque numéro de Voile Magazine comprenait une critique d’un voilier d’occasion. C’est pourquoi nous écumons depuis plusieurs jours les profondeurs de notre bibliothèque afin de dénicher une flotte de bateaux intemporels, nos chouchous. Modifié à 16h30 le 10 mars 2022.

Muscadet : la région incontournable des bateaux occasionnels depuis toujours

Nommez-le comme vous voulez, un orignal à cinq pattes, un carré de cercle, Alpha et Omega – ce bateau n’est rien de moins que miraculeux. Iconique en 1963 (quand il a fait sensation avec son nouveau look audacieux), il s’est depuis fait remarquer par sa santé exemplaire et son talent hors du commun.

Il a été construit au chantier Aubin de 1963 à 1981, toujours en contrepoids, et il a participé aux premières Mini-Transats, avec des marins comme Jean-Luc Van Den Heede et Roland Jourdain, qui a eu dix ans en 1983 et dont le Muscadet a bouilli. la côte du Finisterre. Après avoir été détrôné sur la Mini par d’autres plans Harlé (Gros Plant et surtout Coco…), sa carrière prend un nouveau tournant dans le sens du « rétro ».

L’autre personnage mini-historique : Serpentaire

En fait, le serpentaire est un mini encore plus historique que le Muscadet, ayant été barré à la victoire lors de la première Mini-Transat par Daniel Gilard en 1977. En aparté, Daniel Gilard a raconté cette victoire dans une histoire bien connue intitulée « Petit Dauphin sur la peau du diable », co-écrite avec Jean Noli.

L’histoire commence lorsqu’il navigue sur le premier prototype Serpentaire en 1976 et remporte plusieurs courses avec le concepteur du bateau, Bernard Veys. Aujourd’hui encore, le Serpentaire est une arme puissante entre les mains d’un utilisateur expérimenté, surtout s’il a un revêtement « lac » comme celui que nous avons essayé en juin 2009.

Biquilla, depuis plus de quarante ans

Construite depuis plus de quarante ans, la Surprise est devenue un phénomène culturel. Mais le plus important, c’est un bateau joyeux, rapide et marin avec une belle proue. L’agencement Joubert s’est affiné au fil des ans et a connu de nombreuses itérations. La conception du pont, par exemple, a changé au fil des ans; le cockpit a été largement repensé en 1992.

N’oublions pas le triomphe de la biquilla, un outil méconnu mais efficace pour les franchissements côtiers presque aussi efficace que le quillard. Comparé à un bateau beaucoup plus récent de la gamme Mini, le Yaka 6.50, le Surprise de style biquilla avait en fait enragé les écrivains de Voile Mag.

Mais pour la régate, c’est la dernière qui remporte la couronne et occupe une place prépondérante sur les cartes des cours d’eau, notamment en Suisse où la classe est toujours aussi forte et au moins une centaine de la variété Surprise sont engagées dans le Bol d’ Ou chaque année.

First 31.7, facilement disponible sur le marché des bateaux d’occasion

Étant donné que le concept a été calqué sur le premier numéro du magazine principal, « Le Figaro », publié en 1989, la stratégie devient immédiatement datée. Pourtant, le First 31.7 a fait des gains significatifs en IRC, notamment en termes d’équipage réduit par rapport aux Vieux Safrans et autres Transquadra. S’il est correctement entretenu et conduit, il inspirera toujours le respect sur l’eau.

Tiré à 1 400 exemplaires, un record absolu pour une croisière, c’est ce qu’on appelle une valeur sûre… Et un bateau simple à trouver sur le marché secondaire. Rappelons qu’il a un cousin croiseur, l’Oceanis 311 (qui est également fabriqué à partir de la même carène mais a un pont différent (jupe, barre à roues…), moins laborieux et dont le mât est placé sur le pont au lieu de la quilla.

Un pogo 8.50, un pogo accessible

Qui n’a pas rêvé de piloter un Pogo ? Profiter d’une forte brise pour garder un tissu à l’abri du vent, plutôt que de le laisser s’envoler et de se donner un long surf dans la houle, est un exemple de carène surpuissante. Les bateaux-sandwichs, cependant, ne sont pas un cadeau. Pourtant, avec le temps, une série comme le Pogo 8.50 a le mérite de mûrir et donc de voir son prix baisser : telle est la magie du marché saisonnier.

Les étiquettes de prix varient généralement entre 50 000 € et 70 000 € de nos jours. Le Pogo 8.50 a été le premier modèle de croiseur introduit en 2001. Le succès du Mini 6.50 a inspiré le chantier à créer une gamme de bateaux rapides et marins mais non conçus spécifiquement pour la course (leur cote IRC est quasiment impossible à améliorer).

Le Pogo 8.50 a été conçu par Pierre Rolland et, comme le Pogo 6.50 original, il a été construit en sandwich-feutre. Cette forme de construction donne au vélo l’apparence d’être une pièce de métal solide. C’est le point faible du 8.50 : les Pogos à infusion n’arriveront que plus tard, mais ils seront nettement plus rapides dans les espaces restreints.

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